Les Ô troubles

Les Ô troubles

Rabies, un film d’Aharon Keshales & Navot Papushado

Synopsis

 

            Un petit groupe de jeunes sur la route croise le chemin d’un couple en danger… ils s’enfoncent dans la forêt et peu à peu, les ennuis commencent, les cadavres s’accumulent…et les auteurs des pires actes ne sont pas forcément ceux auxquels on s’attend…

 

 

      Lorsque j’ai entendu parler de ce film, il m’a été présenté comme la première réalisation de genre émanant d’Israël…ma curiosité en fut piquée, il faut que jette un œil ! Les auteurs se défendent de ne faire que copier les grands noms. Ils reconnaissent volontiers utiliser les classiques du genre, mais précisent que c’est « en y ajoutant des ingrédients inédits ». C’est décidé, ce soir je décroche le téléphone, ne répond ni aux mails ni à la porte et je m’installe devant l’écran pour me faire une idée…

 

      Que dire…tout commence comme un classique, un grand classique : une route, on se perd, une carte routière qui ne sert plus à rien, ils sont jeunes et ont les hormones en ébullition. Jusque-là, rien de bien neuf ! D’autant que les auteurs précisent eux-mêmes avoir voulu utiliser ces « classiques » du genre, donc on s’y attendait…

Mais peu à peu, d’autres personnages entrent en scène, il en sort de partout ! On retrouve divers coutumiers du style tels les policiers, mais aussi un frère amant de sa sœur, un couple de gardes forestiers… Me voilà partagée…multitude ou brouillon ? Œuvre ou croquis ? Toujours est-il qu’en vingt minutes de film, nous voilà les « heureux » spectateurs d’une multitude malsaine (oui vingt minutes, ce film ne perd pas de temps, il faut bien combler les vides du scénario…).

On en arrive donc à suivre tous ces protagonistes et là, on commence à comprendre ce que les auteurs ont sans doute voulu faire. J’ai donc décidé de ne pas regarder ce film comme un « un seul », mais comme plusieurs petits sketches, ce qui paraît le plus compatible. Les personnages sont peu creusés, mais tout de même assez pour nous surprendre une ou deux fois. Les pires actes n’émanent pas forcément de ceux auxquels on les attribuerait volontiers. C’est peut être ça (et seulement ça…) que ce film a de curieux.

 

       Les scènes de violence restent assez classiques et sans grand intérêt. En revanche pour une fois on remarque une légère volonté de réalisme dans les combats à mains nues. Je veux dire par là qu’ils sont légion les films à nous présenter des scènes où les protagonistes se frappent pendant trois plombes et ressortent avec seulement une petite égratignure à l’arcade et un bleu au menton…Ici, un coup de poing et hop, la mâchoire pendouille, c’est plus logique non ? Mais bon, de là à dire que ça rend le film palpitant…

 

      L’ambiance générale est simple, mais il manque un soupçon de suspense, d’angoisse…Peut être étais je mauvaise spectatrice ce jour-là, mais…rien ne m’a vraiment scotchée à l’écran… Il y a par contre un passage qui (je pense) n’était pas forcément fait pour être drôle, mais alors… (Je ne spoile pas vous en faites pas) cette arrivée de la police au loin sur la route qui zigzague toutes sirènes allumées…je vous laisse vous faire votre avis, mais j’ai trouvé ça grotesque et drôle.

 

Bref, ça se laisse regarder, mais le gros problème reste (ce n’est que mon avis) le manque de profondeur, on ne fait qu’effleurer plusieurs idées, sans les voir aboutir…finalement rien de nouveau, rien d’extraordinaire…

 

Ps : Ça ne peut pas être pire que The secret (de Pascal Laugier avec Jessica Biel) dont je ne prendrai même pas la peine de parler …une daube !!!! Du coup après, le premier film que vous voyez vous parait forcément bien !

 



26/01/2013
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